L’immobilier ancien breton a battu tous les records en 2021
En 2021, la Bretagne a été numéro un en France en matière de hausses des prix de l’immobilier qui ont battu en seulement un an des records pour les maisons et les appartements anciens. Notre agence immobilière de Combourg vous fait un résumé de cette année exceptionnelle.
En 2021, l’immobilier breton n’a pas connu la crise
L’immobilier breton n’a pas connu la crise en 2021. En effet, les prix ont explosé dans l’ancien dans la région armoricaine qui a connu la plus forte augmentation des prix des appartements anciens en France. De même, les prix des maisons anciennes se sont envolés durant la même période.
Ainsi, les prix des maisons anciennes ont augmenté de plus de 12 % en 2021 tandis que ceux des appartements anciens ont pris plus de 21 % sur la même période pour atteindre un prix moyen du mètre carré de 2 993 €.
Pour acquérir un appartement dans l’ancien en Bretagne, il faut débourser aujourd’hui en moyenne 179 000 € pour une surface d’environ 60 m².
Le cœur du marché immobilier en Bretagne, ce sont les maisons anciennes dont le prix moyen du mètre carré a atteint en fin d’année 2 440 €.
L’augmentation des prix des maisons anciennes y a été l’une des plus importantes de France, dépassant celle de la Nouvelle-Aquitaine qui a connu une augmentation de « seulement » un peu plus de 13 % en un an.
En Bretagne, il faut aujourd’hui débourser en moyenne 279 000 € pour acquérir une maison d'une surface moyenne d’environ 116 m².
Comment expliquer cette embellie en période de crise ?
Selon les chiffres communiqués par les notaires, l’année 2021 a établi un nouveau record du nombre de ventes en France qui a totalisé environ 1,2 million de transactions.
Les taux d’intérêt des emprunts qui sont restés tout au long de l’année à des niveaux historiquement bas ont soutenu le dynamisme du marché et maintenu une demande forte. Ces taux ont permis à de nombreux ménages de concrétiser leur projet.
Les primo-accédants ont également bénéficié de cette aubaine et franchi le pas tandis que des acquéreurs ont pu concrétiser leur projet de « vivre mieux » qui était devenu impérieux après les confinements.
L’immobilier a connu une ascension exceptionnelle malgré la crise du Covid-19, pourrait-on penser en premier lieu mais à y réfléchir, on constate que cette crise a été en réalité un moteur de la demande.
Cette hausse historique, tant au niveau national qu’en Bretagne, où les prix étaient assez bas au départ, a eu pour fondement plusieurs facteurs dont :
- Les taux d’intérêt historiquement bas,
- La recherche de logements adaptés à un éventuel reconfinement,
- La position attentiste des vendeurs qui, d’une part, espéraient toujours une montée des prix et, d’autre part, redoutaient de ne pas trouver un logement en rapport avec leurs aspirations à cause d’une offre de plus en plus faible.
Après cette année exceptionnelle, le marché devrait se calmer en 2022, notamment à cause d’une possible remontée des taux d’intérêt. Nous devrions voir si ce ralentissement se confirme dans les prochains mois.
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